Publié le 10 novembre 2023 mis à jour le 10 nov. 2023, 17:50

Partie 1 - Les Rouages de la Prédation Humaine : Une Analyse Détaillée

Cet article examine le modèle utilisé par certaines personnes, structurant leurs actions comme une "chasse" pour atteindre leurs objectifs. Souvent, les prédateurs ne planifient pas minutieusement leurs crimes, mais ont plutôt une idée générale de leur approche. Dans ce contexte, l'interaction débute dans un environnement social, puis la violence éclate dans un lieu isolé. Ces deux étapes sont liées par une méthode d'approche impliquant le déplacement de la victime. Dans la plupart des cas, les victimes de meurtres sont tuées après avoir été emmenées dans un endroit secondaire. Pour le cas des tueurs en série, ils utilisent fréquemment un véhicule, incitant la victime à monter avec eux. Les crimes se déroulent souvent dans des endroits reculés tels que des caves, des véhicules, au domicile de la victime, ou dans la nature : étant isolé, la victime subit souvent des violences exacerbées. Toute tentative insistante d'un inconnu de déplacer quelqu'un vers un lieu secondaire devrait toujours soulever l'hypothèse d'un viol, d'actes de barbarie, de kidnapping, de prostitution, ou de racket.

La Chasse

Le processus débute par la sélection d'une proie, qu'elle soit traquée ou piégée pour ensuite être mise à mort. L'être humain se distingue par l'utilisation de stratégies de chasse au sein de sa propre espèce, illustrant une forme spécifique de prédation entre individus adultes sur le même territoire. Il existe un schéma dit "prédateur" dès qu'une personne exploite une autre, créant une relation qui cesse d'être équitable, incluant la manipulation, la tromperie ou l'arnaque. Le prédateur humain a rarement pour intention de manger sa victime, mais il s'intéresse habituellement à trois catégories de gains : l'argent, le corps, et la souffrance infligée. Sur le plan physique, une caractéristique marquante de cette violence est l'existence d'un "regard" prédateur. Le chasseur concentre son attention de manière intense, supprimant sélectivement les autres stimuli sensoriels. Ce schéma oculaire diffère considérablement de celui associé aux confrontations visuelles entre deux individus, telles que le statut ou la jalousie.

Le regard du prédateur est fixe, brûlant, intensément scrutateur, capable de pétrifier l'observateur et de rendre mal à l'aise toute personne sous observation.
L'attaque du prédateur se décompose en trois étapes distinctes

La sélection de la victime :

Les prédateurs les plus redoutables recherchent des situations où ils peuvent facilement dominer. Ils évaluent la force et l'énergie investies en termes de coûts et de rentabilité. La victime est choisie en fonction de son attractivité par rapport aux risques qu'elle représente. Contrairement à la violence sociale, le prédateur ne ressemble pas nécessairement à sa victime, et il n'y a ni enjeu de statut ni problème de hiérarchie entre les deux parties.

Méthode d’approche :

Cette phase repose sur l'effet de surprise, silencieuse et discrète, introduisant une méthode de contrôle explosif. Les signes avant-coureurs de l'attaque sont dissimulés, et les premiers indices de l'assaut arrivent généralement avec l'assaut lui-même. Les prédateurs s'assimilent à leur environnement, se fondant dans le décor, le groupe, l'ambiance, prenant soin de ne rien faire ni dire qui pourrait révéler leur véritable nature ou intentions.

Les prédateurs s'assimilent à leur environnement, se fondant dans le décor, le groupe, l'ambiance, prenant soin de ne rien faire ni dire qui pourrait révéler leur véritable nature ou intentions.

Méthode de contrôle :

Le prédateur n'obéit à aucun rituel d'attaque classique, mais seulement à des contraintes tactiques. Ils utilisent les moyens les plus sûrs, incontestables, et décisifs, exploitant tous les leviers pour assurer un contrôle rapide et écrasant. La vitesse, l'effet de surprise, une grande cruauté, l'armement et un positionnement dominant sont des éléments clés. La violence n'évolue pas graduellement, mais apparaît plutôt selon un mode "à fond ou pas du tout". Trois niveaux de force sont possibles, de l'attaque psychologique à une attaque physique mineure soutenant des menaces verbales, jusqu'à une attaque physique visant à infliger des blessures graves, parfois de manière primaire (mutilation suivie d'abus) ou secondaire (abus suivi de mutilation), voire des mutilations post-mortem dans certains cas. Ces trois étapes décrivent une approche méthodique et prédatrice, mettant en lumière la complexité des comportements violents au sein de la société humaine.

Deux catégories d'actes de prédation se dessinent

Prédateur cherchant à obtenir quelque chose de sa victime :

Que ce soit à travers des actes tels que le "carjacking", le vol à main armée, le viol, ou le cambriolage, ce type de prédateur instrumentalise la force pour parvenir à ses fins. Par conséquent, il est relativement aisé de se débarrasser de cette menace en satisfaisant ses exigences.

Le prédateur motivé par l'acte en lui-même :

Dans cette catégorie, l'auteur recherche la violence pour elle-même, faisant de l'agression un objectif intrinsèque. L'assaut est gratuit, dépourvu de toute raison apparente, si ce n'est le désir de causer délibérément des souffrances à sa victime. Cette forme de menace représente le pire scénario auquel on peut être confronté, heureusement, elle demeure exceptionnellement rare.

Deux situations particulières méritent une attention particulière

Violence indirecte :

Dans ce scénario, l'auteur n'avait pas initialement l'intention de causer des blessures ou de tuer. Les actes de violence surviennent en conséquence de la réalisation d'une autre activité prédatrice qui constituait la motivation première du prédateur. Par exemple, lors d'un cambriolage, d'un vol à main armée, pour échapper à la capture, ou pour éliminer un témoin oculaire. Les violences physiques peuvent être associées à une agression sexuelle ou survenir à la suite du refus de relations sexuelles imposées par l'agresseur.

Règlement de compte :

Ce cas est lié à des motifs de vengeance ou à des problèmes de dettes. Bien que le moteur de départ puisse être d'ordre social, impliquant une perception d'injustice subie, le déroulement de la violence est méthodique, froid et calculé. Il correspond à une structure essentiellement prédatrice.

Quels sont les facteurs de risque pour une victime ?
Les prédateurs scrutent attentivement tous les signaux de vulnérabilité émis par leur éventuelle proie

Constituant ainsi le premier ensemble de risques. Ces vulnérabilités peuvent être de diverses natures, telles que des faiblesses de situation, impliquant des personnes préoccupées, distraites, émotionnellement fragiles, ainsi que des faiblesses comportementales, manifestées par un langage corporel de soumission ou une faible estime de soi. Les faiblesses physiques, comme de mauvaises conditions physiques, une coordination motrice médiocre, ou la présence de personnes âgées et handicapées, sont également des aspects évalués par les prédateurs.

Le deuxième ensemble de risques réside dans la consommation de drogues et d'alcool, car ces substances altèrent la conscience et rendent les individus plus vulnérables. Les lieux de consommation de ces substances, tels que les boîtes de nuit, les soirées, les bars ou les concerts, attirent aussi l'attention des prédateurs.

Enfin, le troisième ensemble de risques est associé à l'isolement. En effet, il existe relativement peu d'endroits paisibles où les prédateurs peuvent attaquer sans contraintes et à l'abri des regards indiscrets. Bien que parfois l'attaque puisse se produire dans un endroit isolé où le prédateur profite de l'occasion.  Dans ces cas, la victime est ensuite déplacée vers un lieu plus propice à l'attaque, évitant ainsi d'éveiller des suspicions prématurées. Exceptionnellement, la victime peut être suivie puis attaquée chez elle.

La suite de cet article se concentrera sur vos possibilités.

Prenez – soins de vous !

le processus d'attaque se déroule le plus souvent en environnement social.

Dans ces cas, la victime est ensuite déplacée vers un lieu plus propice à l'attaque, évitant ainsi d'éveiller des suspicions prématurées. Exceptionnellement, la victime peut être suivie puis attaquée chez elle.

 

La suite de cet article se concentrera sur vos possibilités.

Prenez – soins de vous !

Vous êtes danger... Vous risquez l'enlèvement : Donnez, discrètement, votre dernière position et faite gagner du temps aux services de secours !